Economie

Quelle différence entre la LLD et la LOA ?

La LLD et la LOA sont deux formules parmi lesquelles un automobiliste peut choisir, au moment de financer son véhicule en leasing. Si les deux permettent de faire usage d’un véhicule neuf en tant que locataire, il faut relever quelques différences dans leurs modalités pratiques.

La LOA : une forme de crédit conso

S’étendant sur une durée de 25 à 72 mois, la LOA fait intervenir 3 acteurs : un automobiliste, un concessionnaire et un organisme de financement. Concrètement, un établissement financier spécialiste de la LLD ou de la LOA achète un véhicule chez un dépositaire auto. Il facilite, ensuite, l’accès d’un particulier ou d’une entreprise à cet équipement en le proposant en location. En tant que facilité de paiement, la LOA intervient dans le même cadre réglementaire que les prêts à la consommation. Le signe distinctif de la location avec option d’achat réside dans la possibilité de devenir propriétaire du véhicule concerné, à l’échéance du contrat de bail. L’acquéreur se dispense alors d’un montant que les professionnels désignent par valeur de rachat final ou VRF. La somme des loyers mensuels versés sur la durée de la location est calculée, puis soustraite de la valeur à neuf du véhicule spécifiée à la signature du contrat. Il est bon de souligner que l’entretien et les éventuelles réparations de la voiture sont aux frais de son utilisateur. En outre, le contrat prévoit généralement un premier versement estimé en fonction de la valeur totale de l’équipement mis en location.

La LLD : une location mobilière de véhicule

En termes de réglementation, les dispositions régissant la location mobilière sont celles qui s’appliquent à la LLD. Quand le contrat de location arrive à échéance, la restitution du véhicule est la règle, puisqu’aucune disposition de rachat n’est prévue dans les termes du bail. Ceci étant, le locataire peut faire une offre d’acquisition au bailleur, mais cette démarche n’intervient pas à son avantage en termes de coût. A priori, une LLD n’implique pas de dépôt de garantie et sa durée va de 12 à 60 mois. Sur cette période, l’automobiliste dispose librement du véhicule en versant un loyer mensuel ou trimestriel. Ce dernier couvre l’assistance en cas de panne, l’assurance, les réparations et l’entretien du véhicule.

Une différence à estimer en termes d’usage

La nuance entre LOA et LLD s’apprécie également en se rapportant aux usages qui sont faits du véhicule pris en location. Si un plafonnement kilométrique s’applique dans les deux cas, il est plus facilement atteint dans la location avec option d’achat, où il est de l’ordre de 10 000 à 25 000 km par an. Les gros rouleurs ont, ainsi, plus d’intérêt à opter pour une LLD qui permet de faire plus de kilomètres. Si ces solutions de financement interviennent dans l’acquisition de votre flotte automobile, il faudra considérer sérieusement les impacts de votre activité sur l’usure du véhicule. Les loueurs appliquent, en effet, un système de pénalisation assez sévère lorsque des dégradations plus importantes que le standard d’usure sont constatées. Pour illustrer, les professionnels du bâtiment risquent de lourds tributs en optant pour une LLD à cause des pressions répétitives et extrêmes que le véhicule subit sur les chantiers.

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